LEREVEREND Marie Augustine ‘Virginie’
Naissance : 28 octobre 1860 à Etienville (50 – Manche)
Décès : 21 avril 1893 à Orglandes (50 – Manche)
Etienville
Marie Augustine Virginie LEREVEREND voit le jour à 4 heures du matin le 28 octobre 1860 à Etienville (Manche).
Elle est la fille de Jean Louis LEREVEREND et de Louise Aimable Marie VIDEGRAIN.
Les deux témoins du déclarant de cette naissance sont également des témoins du mariage :
– Pierre ANQUETIL, Instituteur 56 ans d’Etienville
– Alexandre DOREY, Cultivateur 23 ans d’Etienville.
Baptisée le même jour en l’église d’Etienville, elle a pour parrain Pierre FRIGOUT (demeurant à Etienville) et Virginie LEPORTOIS (demeurant à Gourbesville).
Virginie, puisque c’est le prénom qu’elle utilise, est la cadette d’une fratrie de 5 qui se compose de la manière suivante :
- Marie Désirée (1858 – 1871)
- Marie Augustine Virginie
- Léonard Jean Hyacinthe (1862 – ? )
- Marie Angélique Joséphine (1868 – ? )
- Louis Jean ou Jean Louis (selon les actes) (1877 – ? )
Le 18 aout 1877, toujours domiciliée à Etienville elle devient la marraine de son frère Louis Jean né le même jour.
Virginie signe ledit acte de Baptême.
Elle exerce en tant que domestique, (confirmation sur l’acte de naissance de son premier enfant Jacques Louis Jean en 1884). Après avoir grandi à Etienville, la famille est dorénavant domiciliée à Orglandes.
Deux ans plus tard, toujours chez ses parents, toujours au même endroit, elle donne naissance à son second enfant : Maurice Eugène.
Ses deux enfants sont déclarés en mairie par leur grand-père, Jean Louis LEREVEREND. Ils sont issus de père(s) inconnu(s).
A Orglandes, une (courte) vie de domestique pour Virginie
Difficile de dire en l’état actuel en quoi consistait son travail.
Toutefois au vu de son parcours de vie (domestique, vivant chez ses parents et célibataire avec deux enfants), il est possible d’envisager qu’elle était servante dans une grande maison ou un château.
Le site “Histoires d’antan et d’à présent” dresse un portrait fort intéressant de la domesticité à cette époque en plusieurs pages (Partie 1, Partie 2 & Partie 3).
L’étude menée précise :
(…) Etre bonne, c’est s’exposer à être enceinte (souvent des œuvres du maître de maison voire de son fils). (…) Et comme les maîtres ne veulent pas de domestiques mariées, celles si sont en plus quasi toujours célibataires (…).
Virginie LEREVEREND décède le 21 avril 1893 à 8h du soir, à Orglandes en laissant deux orphelins en bas age.
Le décès est déclaré par Jean LEVEZIEL, garde champêtre et Léon AVOINE, Instituteur, tous les deux d’Orglandes.
A son décès Virginie est sans profession et domiciliée chez son père, au lieudit les Cornets.
A aucun moment on ne trouve mention de son nom comme témoin ou présente à un évènement sur les actes d’Etat Civil de la commune d’Orglandes entre la naissance de son premier enfant et son décès.
Dans les tables de successions du Bureau de St Sauveur le Vicomte, Virginie a pour profession ménagère. Célibataire, elle laisse pour héritière de ses biens ses parents vivants. Elle “habitait avec ses parents et ne possédait rien”.
On ne trouve pas mention faite de ses enfants, Jacques et Maurice.
Réflexion
Chez qui ont ils été en nourrice? Je pense aux grands parents, mais aucune certitude.
C’est dans un cas comme celui ci que les recensements de la Manche sont cruellement manquants.
J’attends un retour de la mairie d’Orglandes concernant une copie intégrale de son acte de décès, mais le document se fait désirer.